L’ourdissage direct ou sectionnel : L’utilisation d’un cantre ou d’une planche à bobines est nécessaire. La chaîne s’enroule section par section sur l’ensouple arrière.
L’ourdissage indirect : L’utilisation d’un ourdissoir est nécessaire (cadre ou rotatif). La chaîne est d’abord constituée sur l’ourdissoir à l’extérieur du métier, puis posée dans un second temps sur le métier.
Voilà un livre, édité par Les Cercles de Fermières du Québec (CFQ) en 2009, qui permet de faire un tour appréciable de l’univers du tissage sur les métiers à cadres.
Après une première partie assez générale sur l’outil et les techniques d’ourdissage, on passe à la description des différentes armures avec de nombreux exemples de réalisations, largement décrites avec tout ce qu’il faut pour réaliser l’enfilage et le tissage. Ouvrage tout en couleurs, avec une forte identité culturelle québécoise, il s’adresse d’abord directement aux « tisserandes » des Cercles des Fermières, du fait de l’histoire même de ces institutions très actives dans cette partie du monde. Mais bien entendu, le « tisserand » d’une façon plus large y trouvera son bonheur.
Le développement de l’activité de tissage au Québec fait rêver, ici en Europe. Les CFQ contribuent à la « longue tradition d’apprentissage et de transmission du patrimoine du tissage ». Et on ne peut que se réjouir d’un tel dynamisme.
Si vous souhaitez acheter ce très bel ouvrage, rendez-vous à la Librairie du Québec, 30 rue Gay-Lussac, 75005 Paris. Tel. 01 43 54 49 02
Lorsque j’ai ouvert ce groupe FaceBook en 2014, j’étais loin de me douter qu’il remporterait un tel succès. Et nous sommes à ce jour plus de 1240 membres, issus de nombreux pays du Monde ! La France bien sûr, mais aussi le Québec, la Belgique, la Suisse, l’Espagne, la Tunisie, le Maroc, l’Algérie, le Burkina-Faso, le Benin, le Togo, l’Australie, l’Amérique du Sud, …. Impossible de citer tous ces pays représentés.
On le voit, le tissage à la main constitue une belle ouverture sur les peuples du Monde et la richesse de la diversité culturelle ; les différentes techniques de tous ces tisserands-tisseurs amateurs ou professionnels, les créations multiples qui, chacune à leur niveau d’expertise, montrent tout l’espace des possibles. Les outils sont parfois rudimentaires, parfois très sophistiqués, mais tous permettent d’exprimer un savoir-faire, une envie de créer des choses uniques.
Si vous avez un compte FB, vous pouvez nous rejoindre en cliquant sur le lien ci-dessous. Nous serons heureux de vous y accueillir pour partager avec vous la passion du tissage.
Je vous invite à partir en voyage en Inde avec Bérénice Ellena. Vous découvrirez dans ce livre le savoir-faire incroyable des artisans indiens, les techniques ancestrales et la fabrication d’étoffes aux couleurs magnifiques.
Un magnifique ouvrage sur l’art textile en Syrie, avec un texte à la fois technique, descriptif, et riche d’émotion…. Et plus encore avec le regard que nous portons aujourd’hui sur ce pays de traditions qui vit aujourd’hui dans le chaos.
Un tissu réalisé avec un coton mercerisé (8 fils/cm), écru pour la chaîne et blanc pour la trame.
Un enfilage dans les cadres par blocs : 4-2-4-2-3-1-3-1-4-3-4-3-2-1-2-1
Le pédalage : 3-4 ; 1-2 (x4) 2-4 ; 1-3 (x4)
Un tissu réalisé avec un coton mercerisé, enfilage par blocs sur les cadres 1-2 et 3-4. Le fil blanc est doublé en chaîne et en trame.
Le bref est consultable dans l’ouvrage de Birgitta Bengtsson Björk et Tina Ignell, « Simple Weaves » (page 103), présenté précédemment sur ce blog. https://tisserdesliens.wordpress.com/2014/10/24/un-livre-simple-pour-de-jolis-projets/
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